Début d'été 2004 : Le BIANCHI TYCOON 5400 XL

 

L'epic n'est pas encore arrivé. Marchegay m'a rendu un fier service. Je ne suis pas un ingrat. Je lui prouve comme ceci : en attendant le retour du Spe, je repère dans son mag un cadre bianchi tycoon 5400 XL. C'est un carbone monocoque de très belle fabrication. Je vous l'ai dit, le Giant MCM team était un rêve. Et bien, ce bianchi s'en approche de prés. C'est d'ailleurs un de ses concurrents direct. Il est un peu plus lourd : 1480g en taille 19.

Une idée germe dans mon esprit : "et si je me montais un semi rigide très haut de gamme, en même temps que l'Epic ?"

Je passe à l'acte. J'achète le Bianchi. La promo (comme dab...) est à 450€ au lieu de 1000 (et encore, le prix public était de 1200, j'ai un essai VTT mag qui en atteste). L'affaire est en or !

 

 

Ca devient une habitude. Retour à la maison, montage du Bianchi avec les pièces du M5.

Poids d'un des montages.

 

L'essai : incroyable, ce vélo est une bombe. Nerveux comme c'est pas permis, excellent grimpeur et cerise sur le gâteau, confortable comme un Merlin. Phénoménal, des performances de tout premier plan et un confort supérieur à tout ce que j'ai connu jusqu'à présent. Dans les passages caillouteux, c'est étonnant. On ne les ressent qu'à peine !

La géométrie est quand même particulière. Les bases sont coupées à 415 mm. Ca explique la nervosité de l'engin mais pas du tout son confort ! Le tube supérieur fait 580 mm à l'horizontale alors que le tube de selle, lui, est à 480mm. soit une hauteur de 19 pouces et une longueur de 18 pouces. Géométrie italienne ?

En réalité, je ne lui ai trouvé qu'un seul défaut : il était turbulent en descente, moins stable que le M5. Mais bon sang, quel engin !

J'ai roulé 6 mois avec et je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai décidé de le revendre dés que j'y ai vu les premières traces d'usure ! (Et en réalité aussi, le titane me manquait).

Le parisien qui me l'acheté (par correspondance !) n'a pas du être déçu vu qu'il était dans un état proche du neuf ce cadre. A ce sujet, la revente d'un Bianchi en cette période "Absalonienne" a été trés aisée.