Ete 2004 : le SPECIALIZED epic PRO


L'Epic est arrivé ! Chez Marchegay, à l'ouverture du carton, mes yeux brillent. On ne le dira jamais assez, un specialized, c'est TRES BEAU !

Merci m'sieur ! Comme dab, retour à la maison avec un cadre sous le bras. Mais à la différence des fois précédentes, l'epic reste quelques semaines dans le carton. Finalement, le bianchi étant un vélo "magique", je ne sais pas quoi faire de ce SPE ! Je le monte, je le revends ?

N'oublions pas que j'ai le LP et le bianchi dans mon garage et que j'ai une dent contre les toumou ...Je prends ma décision : je revends le cadre Lapierre et garde le Bianchi ET le Specialized.

La revente du LP est facile. 450€, soit le prix du bianchi. Il faut dire que malgré ses 6 ans de bons et loyaux services, ce cadre est comme neuf.

Et j'attaque le montage du Spe avec un mix des pièces du Bianchi et du Lp. Le bianchi perd ses crossmax tubeless dans la bataille mais récupère par les PA de velovert une paire de crossmax 1, encore plus légères, et des dual control XTR. L'Epic est donc monté comme suit : sram 9/XO, crossmax, sid race titanium, ritchey wcs. Que du light. Il pèse 10.8 kg tout monté (comme le FRM) et c'est un sacré tout suspendu.

 

La première fois que je roule dessus devant chez moi, je n'y crois qu'à moitié. Il est presque aussi nerveux que le Bianchi. Quand le Brain est verrouillé, il n'y a aucun pompage, je dis bien aucun ! Le truc est d'une rigidité à l'arrière, aussi bien latéralement que verticalement ! Et il me revient à 1600€, le prix du M5.

A ce moment là, je roule sur 2 fabuleux vélos de XC. C'est l'aboutissement d'un rêve. En plus, j'ai changé de job - je bosse de nuit de 20h30 à 3h du matin-, j'ai du temps pour rouler, je m' entraine comme il faut (toujours randonneur, hein ! pas compétiteur), je roule sur des tas de randos, presque tous les week end, un coup avec le bianchi, un coup avec le Spe. J'ai la pêche cet été là (2004). Je fais 2 raids dont une compète à coté d'albi, pour la finale de la raid cup occitane. C'est à Mézens. Je fini honorablement dans les 20 premiers et pour moi, c'est un excellent résultat !

D'ailleurs, il faut que je vous raconte l'arrivée de cette course... Au dernier ravitaillement, un gars de l'organisation me dit qu'il reste une série de côtes assez dures, dont une ou il me conseille d'amener mes piolets ! Ambiance assurée ! Donc, je m'économise en vue de cette fameuse côte ! Les kms s'égrennent, je roule avec 4 gars, nous jouons au yoyo, un coup ils me lachent, un coup je les ratrappe... Nous passons quelques cotes... puis en bas d'une descente, nous arrivons sur une petite route, nous la prenons pendant une cinquantaine de metres, pour remonter par une rue en pente, dans un village.Et LA, je reconnais l'arrivée à Mézens !Je m'y étais echauffé avant le départ !Ni une ni deux, vu que je me suis économisé pendant la fin du parcours, je vérouille la SID (Le brain est vérouillé bien sur, je me retrouve donc sur un vtt tout rigide de 10.8 kg) et j'attaque la monté en danseuse, bille en tête !

1 2 3 4 !!!! je passe mes 4 collègues quelques dizaines de mètres avant l'arrivée !Un des 4 vient me voir aprés le pointage et me sort :

- "tu nous avais bien caché ton jeu !"

- "Ben non, j'attendais la fameuse côte et je ne l'ai pas vue !"

En réalité, bien sur que nous l'avons prise cette montée, mais mon ravitailleur devait etre un peu marseillais, car elle n'avait rien d'impressionant et jusqu'à l'entrée du village, je la cherchais encore !

 

Retour de Mézens :

 

 

Pour être honnête, j'apprécie pour la première fois mon toumou (qui n'en est pas vraiment un). Il ne me sert à rien la plupart du temps -toujours la région bordelaise et son absence de cailloux- mais sur les 2 raids auxquels j'ai participé, a 10.8 kg, il permet de finir assez frais (dans les descentes, je reste assis, pour me reposer).

Mais je me lasse car ça n'est pas un vrai tout suspendu. J'ai bien l'impression à ce moment que la savante alchimie qui consiste à réunir les qualités des semi rigides et des tout suspendu est impossible à trouver. L'Epic est presque aussi performant qu'un SR haut de gamme (bien qu'il rende un pignon de plus au bianchi sur le plat) mais il est encore moins confortable que lui sur la route. Dur comme un bout de bois ! Alors que justement, j'aimerais profiter d'un peu de confort sur les parties roulantes, il me fait mal au c.. !

Donc, là, même schéma, revente du cadre au bout de même pas 6 mois !J'ai encore pété un boulon !